Chères lectrices, chers lecteurs
Voici un chiffre toujours aussi étonnant: dans notre pays, les PME fournissent près de sept emplois sur dix. La responsabilité sociale d’un chef d’entreprise est donc énorme. Or, cette compétence est particulièrement précieuse dans le cadre du changement de génération à la tête de l’entreprise. Au cours de ces cinq prochaines années, entre 50 000 et 60 000 chefs d’entreprise devront aborder cette tâche très particulière de management. Trouver suffisamment tôt une solution raisonnable au problème de la succession à la tête de l’entreprise offre des opportunités à toutes les personnes impliquées. Il est possible de pérenniser ainsi l’œuvre d’une vie, de donner de nouvelles impulsions à l’entreprise et de réaliser enfin des rêves et des projets personnels longuement mûris et réfléchis.
La roue du temps tourne inexorablement. Nous ne pouvons arrêter le temps mais nous pouvons l’aménager. La succession à la tête d’une entreprise est inévitable mais elle peut néanmoins se préparer. Pour cela, la marge de manœuvre est d’autant plus importante que cette préparation commence tôt. La pratique le prouve régulièrement: les chefs d’entreprise avisés et expérimentés ne sont plus irremplaçables! Voilà qui rend le courage, la maturité et la confiance d’autant plus nécessaires à l’avenir.
Dans cette optique, je vous souhaite une vive énergie et de la persévérance. Ne pas trouver de solution du tout constitue la pire solution – ne vous laissez pas prendre par surprise!
Beat Vögele