Le Conseil fédéral a décidé de maintenir à 2% le taux d’intérêt minimal dans la prévoyance professionnelle l’année prochaine. La fixation du taux dépend surtout du rendement moyen à long terme des obligations de la Confédération et de l’évolution des actions, des obligations et de l’immobilier.
La méthode de calcul de la Commission fédérale de la prévoyance professionnelle (Commission LPP) combine placements risqués et placements ne présentant pratiquement pas de risque. Comme c’était déjà le cas l’an passé, les réflexions se réfèrent à la moyenne mobile à long terme des obligations de la Confédération à sept ans. Cette moyenne correspond à un portefeuille d’obligations permettant d’atteindre des performances pour ainsi dire sans risque. On tient également compte de l’indice Pictet LPP 93 et de l’indice IPD Wüest & Partner constitués d’actions, d’obligations et de valeurs immobilières.
La formule donne un taux minimum de 2,18% à fin juillet et de 2,08% à fin août 2010. Il convient aussi de relever que l’évolution négative des marchés boursiers consécutive à la crise financière n’a pas encore été compensée. De même, les taux d’intérêt actuels demeurent à un niveau extraordinairement bas. L’année passée, la formule donnait une valeur de 1,93%, chiffre arrondi à 2%. Vu le résultat des calculs effectués, un taux d’intérêt minimum de 2% est approprié aux conditions générales du moment. Le Conseil fédéral suit par conséquent la proposition de la commission. A l’avenir, il est prévu d’utiliser la même formule comme base pour déterminer le taux d’intérêt minimal.
(Département fédéral de l’intérieur DFI, Berne, 1.10.10, www.edi.admin.ch)